En tant que dessilluscréartrice (voir article précédent),
Je suis toujours à la recherche d’idées et d’inspirations.
des fois plus, des fois moins
Parfois, c’est le mojo time, ça fuse, ça pétille, ça ne s’arrête plus une source qui jaillit !
Et puis
D’autre fois ben c’est le néant, la traversée du désert
Et je ne sais pas pourquoi dans ces moments là plus tu calles ….plus tu calles
Et tu te dis que plus jamais tu n’auras d’idées ni d’inspiration
Quoique tu tentes cela tombe à plat
Cela survient généralement quand je perds le gout de la poésie,
Vous savez, j’en ai déjà parlé (article pré-précédent)
La poésie de la vie :
inspirante
légère
qui rend tout joli
Ben des fois…ça disparait
Et je trouve qu’il faut faire beaucoup plus d’efforts pour retrouver la lumière que pour sombrer dans le noir
Il faut aller chercher au plus profond de soi la joie qui a disparu
C’est étonnant non ?
Pourquoi est-ce toujours plus facile de se laisser aller au désespoir ?
Que de trouver sa joie ?
La beauté de la vie
Sa magie et sa poésie
Vous me direz que nous vivons dans un monde terriiible
Soîte ce n’est pas le Valhalla
Mais
J’aurais beaucoup plus peur de vivre au moyen Age que maintenant….
Parallèle facile mais réaliste
Donc pourquoi sombrer et plus facile que briller ?
Ma théorie :
La flemme
Cela n’engage que moi (alors attention, je parle de petit coup de mou pas de dépression…ceci est un autre sujet)
Trop de confort
Trop de mollesse
On a perdu l’habitude, enfin je veux dire, j’ai perdu l’habitude de fournir des efforts
Ma vie est un chamallow
Je suis un oisillon le bec ouvert qui attend sa pitance !
Si, si
Effort, acharnement, lutte, tentative ne font plus partie de mon vocabulaire
Car je tends la main et …. J’ai !
Ainsi en me lovant en permanence dans une chamalow-attitude et en ne me frottant plus à la rugosité de la vie, je me nourris de vide !
Accaparée par la frénésie des images, j’en oublie ma part d’imagination,
De rêve
D’inspiration
J’en suis là de ma réflexion…
…
Les pieds dans la gadoue et la tête au vent
Le nez qui coule, le cheveu collé
Les feuilles tourbillonnent autour de moi, une odeur de humus-champignonesque m’enveloppe
Une sensation oubliée : le froid et sa piqure désagréable
L’humidité de ce froid me fait accélérer le pas
Une écharde dans le doigt
Une feuille jaune reste collée à ma botte
Tiens…c’est fou cette couleur d’un jaune scintillant ?!
Je porte ce sac rempli de morceau de bois pour allumer le feu
L’anse de celui-ci me cisaille l’épaule
Par flemme (encore elle), je l’ai beaucoup trop rempli pour ne pas y revenir trop vite
J’active encore
Et ce vent qui vient me contrarier !
Je referme la porte derrière moi
Dégoulinante
Les bouts des chaussettes grimaçantes d’eau
Et maintenant ?
Dans cette pièce glacée
Faire le feu
Craquer l’allumette avec mes mains transies
Deuxième écharde
Pendant que le feu prend
Je me fais chauffer du lait, une cuillère de miel
J’entends le feu
Je surveille le lait
La pièce n’est pas encore chaude mais les flammes me donnent l’impression que la chaleur est là
La bonne idée : avoir fait un roulé aux abricots avant d’aller chercher du bois
Je m’assoie face au poêle à bois
Et je déguste mon festin
Je me blottie contre mon chien
Saisi un livre
Et 3 secondes plus tard, me voilà somnolente
Pour finir endormie
Devinez quoi ?
A mon réveil
L’inspiration était là !