Je n’en peux plus!
Arrêter de me dire comment je dois:
manger,
me brosser la canine gauche,
marcher,
courir,
m’élever spirituellement ,
en tournant mon orteil dans le sens de rotation de saturne et en inversant ma respiration en fonction de ses anneaux.
Oh!!!
Dis donc,
t’es ma mère?
WOWWWW
ça suffit maintenant!
C’est quoi cette ultra infantilisation?
A priori…on a une petite idée de ce que l’on doit faire en règle générale,
ne serait-ce que grâce à notre éducation
le mimétisme familiale.
En plus, il doit il y avoir du bon dans le mimétisme familiale… vu qu’ils ont réussi à faire des enfants de génération en génération… ils s’en sortent bien
nourri et tout et tout.
Bon certains un peu de guingois,
je le concède.
Mais
il apparait à l’ère de la perfection instaurée par des machines en réseaux
que l’imperfection et le guingois finissent par singulariser une personne
la rendre unique.
Le jumelage à grand échelle, ce troupeau uniforme en perd son identité
et devient UN.
UN qui ne sait plus,
et qui se tourne vers celui qui « sait ».
Je m’égare.
…
Reprenons
Il y a les règles de vie,
de conduite,
pour le vivre ensemble,
Et dans le vivre ensemble,
il y a la découverte de l’autre;
l’autre c’est bien aussi;
l’autre c’est enrichissant;
l’autre c’est différent.
Du coup,
ben c’est intéressant.
Donc,
chacun fait comme il l’entend,
dans le respect.
Mais ça on sait
depuis longtemps,
c’est une règle primordiale.
Alors, une fois que cette règle est bien assimilée:
on fait comme on veut:
on mange ce que l’on veut (quelle chance!),
on se brosse la canine gauche comme on veut,
on marche si on veut,
on cours si on veut,
on s’élève spirituellement avec ou sans saturne,
Un maitre mot:
avoir confiance en soi-même,
prendre le temps de s’écouter car on sait,
et si j’ai besoin d’un conseil
je demande.
Oui,
je demande,
si j’ai besoin.
C’est simple,
donc
j’élimine 95% des réseaux
et je ne garde que les créateurs, les poètes, les rêveurs, les résistants, les fous d’amour, les sans le sous, les gratuits, les désintéressés,….
parce que si j’ai besoin :
je demande.
On me lâche la grappe.